GTA VI : la représentativité au coeur de la polémique

Le récent trailer de GTA 6 a explosé tous les records depuis sa diffusion, dépassant les 100 millions de vues en 24h. Considéré par beaucoup comme le produit culturel le plus attendu de la décennie et à peine dévoilé, le jeu a déclenché une vague de controverses. 

Si certains pointent du doigt l’hypersexualisation des personnages féminins montrés dans le trailer, d’autres s’indignent sur l’introduction d’une protagoniste féminine nommée LUCIA comme l’un des personnages principaux dans le nouvel opus de la franchise. Ainsi, on a vu fleurir sur les réseaux sociaux des commentaires sexistes, remettant en question la crédibilité du jeu en raison du genre de son personnage principal.

Visiblement déboussolés par cette révélation, ces commentateurs se sont lancés dans une croisade pour défendre l'idée que conduire une voiture volée et échapper à la police est une compétence uniquement masculine. Les réseaux sociaux se sont enflammés suite au trailer, allant de l'incompréhension à des critiques virulentes, mettant en lumière la résistance au changement dans la communauté des gamers. C

ependant, cette controverse souligne également la nécessité de progresser vers une représentation plus diversifiée dans l'industrie du jeu vidéo. D'autres titres à succès, tels que Horizon Zero Dawn et The Last of US 2, ont prouvé que des héroïnes fortes peuvent non seulement captiver le public, mais aussi élargir l'expérience narrative.

En fin de compte, la polémique autour de GTA 6 met en évidence le défi que représente la transformation des normes dans un domaine souvent marqué par la résistance au changement. De nombreux “fans” de la licence critiquent Rockstar Games indiquant qu’ajouter un personnage féminin à leur licence est la preuve d’une dérive “Wokiste” du studio. Oubliant au passage que Lucia est loin d’être la première protagoniste féminine de la saga des GTA. En effet, si on fait un bond dans le temps et qu’on retourne en 1997 à la sortie du tout premier GTA, il était déjà possible d’interpréter un personnage féminin. Ainsi, parmi les avatars jouables, on retrouvait Divine, Katie, Mikki et Ulrika qui, déjà à l’époque, étaient prêtes à conquérir les rues.

En somme, la controverse autour de Lucia nous rappelle que, même dans l'univers virtuel, certains ont du mal à sortir de leur zone de confort. Alors nous vous invitons à explorer l'idée farfelue que certains joueurs semblent croire que jouer une femme dans un jeu les transformera en goblin, rat des champs ou encore pire... en meuf?!

Article écrit par VinsmOke pour Witch Gamez, 11/12/2023 

Avec le soutien du Conseil Supérieur de l'Education aux Médias.